Certains parents doivent faire face au décès prématuré de leur enfant lors du troisième trimestre de la grossesse, à la naissance ou dans les premiers jours de vie. Pour les accompagner au mieux, il est important de les écouter et d’accepter leur douleur. L’Organisation mondiale de la santé définit le deuil périnatal lorsque des parents perdent leur bébé entre 22 semaines d’aménorrhée et le 7e jour après sa naissance.
Vivre le deuil périnatal
Premièrement, pour traverser cette épreuve, les parents ont besoin de connaître les moyens qu’ils disposent. Les maternités sont habilitées pour informer et pour aider les parents. La crémation ou l’inhumation peuvent se faire sous la responsabilité des parents ou avec l’aide de l’hôpital. Organiser les funérailles de son bébé décédé est une étape importante dans le processus de deuil et permet de donner une vraie place à l’enfant.
Depuis 2009, pour vivre mieux leur deuil, les parents peuvent identifier et inscrire leur enfant au livret de famille dès 15 semaines d’aménorrhée. Et à partir du 6 décembre 2021, les parents sont légalement autorisés à nommer leurs bébés mort-nés. Cela permet de procéder à une inscription commémorative de l’enfant auprès de l’état civil et d’accompagner les parents dans leur deuil.
Comment surmonter le deuil périnatal ?
Il n’existe malheureusement pas de remède magique pour surmonter un deuil. Chacun exprime son chagrin à sa manière et passe par différentes étapes. Par conséquent, il est important pour les couples de rester unis et d’accepter que son conjoint ne vit pas le deuil de la même manière.
Même si vous n’avez pas ou très peu de souvenir avec votre bébé, le perdre est une épreuve douloureuse qui nécessite le plus grand soutien de votre entourage. En étant présent et à l’écoute, votre entourage joue un rôle important dans le processus du deuil. Ils vous permettent de sortir de l’isolement, de réaliser et d’accepter l’épreuve à laquelle vous faites face.
Pour avancer, il est important de trouver une place à cet enfant. Parfois cela peut nécessiter un soutien psychologique. Ce soutien n’est pas obligatoire, mais il peut être très utile si les parents en ressentent le besoin. Également s’ils présentent des symptômes liés à un traumatisme ou ont une anxiété importante, notamment en cas de nouvelle grossesse.
Se faire accompagner par des professionnels
Certains parents peuvent ressentir le besoin de rencontrer d’autres parents qui ont vécu la même épreuve. Des associations telles que AGAPA et SPAMA organisent des réunions régulières avec les parents.
La famille Touchard est également à votre écoute si vous en ressentez le besoin. Nous saurons vous écouter et vous rediriger vers les professionnels les plus qualifiés. N’hésitez donc pas à nous contacter sur notre site internet ou en nous rencontrant dans l’une de nos 6 agences funéraires en Sarthe.
Vous pouvez également nous contacter directement sur LinkedIn.
Si vous souhaitez en découvrir plus sur le monde funéraire, n’hésitez pas à consulter nos précédents articles dans la partie Actualité funéraire de notre site internet. Vous y trouverez divers sujets tels que :
- Deuil d’un proche : comment l’accompagner au mieux
- Avis de décès : tout comprendre sur le sujet
- Seniors : les accompagner dans la vie quotidienne
- Ou également Retraite : comment l’anticiper au mieux
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