Dans un précédent article, nous vous parlions de la toilette mortuaire et des soins de conservation. Aujourd’hui, nous abordons un autre type d’intervention sur le corps : le don d’organes et le don du corps à la science.
Le don d’organes
Le don d’organes est un don à vie. Quand la mort survient, et afin que le don soit possible, les organes sont maintenus en état de fonctionner malgré le fait que la personne soit décédée. Les principaux organes sont le cœur, les poumons, les reins et également le foie, les intestins et le pancréas.
Une fois prélevés, ils sont utilisés à des fins d’analyse, de recherche ou encore de greffe sur une autre personne. Cette dernière option permet à de nombreuses vies d’être sauvées tous les jours dans le monde. Le corps du défunt est par la suite restauré, il est habillé et rendu à la famille sans aucune trace de l’intervention réalisée. La famille peut alors organiser les funérailles souhaitées.
Certaines règles doivent néanmoins être respectées. En effet, ces prélèvements ne peuvent être effectués qu’à des fins scientifiques ou thérapeutiques. Ils doivent également être gratuits et anonymes. Le commerce d’organes humains est interdit, et ni le receveur ni la famille de la personne décédée ne peuvent connaître l’identité les uns des autres.
Il est cependant possible de refuser de donner ses organes. Pour cela, il faut le faire savoir de votre vivant. En effet, s’il n’y a pas de refus, en France, la loi pose le principe du consentement présumé au don d’organes.
Le don du corps à la science
Contrairement au don d’organes, le don du corps à la science à pour objectif la recherche et l’enseignement médical. Toutes les personnes majeures peuvent choisir de donner leur corps à la science. Cela est réellement utile à la médecine.
En effet, ce dont permet aux étudiants de mieux appréhender le corps humain et permet aussi l’apprentissage de nombreuses opérations chirurgicales ne pouvant pas être apprises dans les livres.
Pour cela, il faut, de son vivant, faire connaître cette décision en faisant une déclaration sur papier, la signer, dater et l’envoyer à un centre de don. Vous pouvez retrouver l’ensemble des centres de don sur le site de l’association française d’information funéraire.
Un dossier sera alors envoyé au futur donneur lui demandant certains documents :
- Une fiche de renseignements complétée ;
- Une fiche de confirmation du don ;
- La photocopie de son titre d’identité ;
- Une enveloppe timbrée. Celle-ci doit porter son nom et son adresse.
Une fois ce dossier renvoyé, il recevra une carte de donneur qu’il devra toujours conserver sur lui.
Cette démarche est néanmoins payante et ses frais varient en fonction du centre de don.
Il est également possible de changer d’avis en détruisant votre carte et en informant le centre de don.
Lorsque les recherches et les enseignements médicaux sont finis, le corps n’est pas rendu à la famille. Il est le plus souvent incinéré anonymement et dispersé dans un jardin du souvenir.
Le refus du corps
Dans certains cas, le don du corps à la science n’est pas possible.
C’est le cas :
- Lorsque la personne décédée n’a pas sa carte de donneur ;
- Si le délai de 48h maximum de transport du corps n’est pas respecté ;
- Lorsque le décès à lieu à l’étranger ou s’il a lieu à la suite d’une maladie contagieuse. Une mise en bière est ici obligatoire ;
- Et enfin si le décès à lieu suite à un suicide, un accident de la route ou à la suite de tout décès pouvant poser un problème médico-légal.
Chez la Famille Touchard, nous prenons en considération les besoins de chacun et prenons soin des corps des défunts dans le respect et la bienveillance.
Si vous souhaitez en discuter avec nous, n’hésitez pas à nous contacter ou à venir dans l’un de nos 6 agences basées en Sarthe, nous serons disponibles pour vous répondre.
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